Asia culture concept image - top eye view of fresh organic tea bud & leaves on bamboo basket in Taiwan, the process of tea making

Découvrez les thés d’Inde et de Ceylan

Lors d’une Escale Bien-Être

LE THÉ D'INDE

Ce n’est qu’au début du 19e siècle que l’histoire du thé débute en Inde grâce à la découverte dans la région de l’Assam d’un théier ressemblant aux théiers observés en Chine.

Les Indiens mâchaient les feuilles de ce théier à des fins thérapeutiques. L’auteur de cette trouvaille en 1923 est un officier écossais, le Major Robert Bruce qui s’empressa d’en informer l’Empire. Bien qu’à cette époque les Chinois exerçaient un monopole sur l’approvisionnement du thé en Inde, la découverte du Camellia sinensis var. assamica n’attira que très peu d’attention.

Il faudra attendre une décennie pour que le frère de Robert Bruce développe la culture de cette variété en Inde.

Malheureusement, le thé issu des premières productions n’atteint pas la qualité gustative des thés de Chine. La Couronne britannique décida d’envoyer des espions en Chine pour voler les secrets de transformation et dérober des graines de théiers chinois afin de mettre en route une production de thé en Inde et à Ceylan (Sri Lanka). En utilisant des méthodes peu louables, Robert Fortune, missionné par la Couronne, rapporta des milliers de théiers et de graines de Chine, débaucha des artisans chinois possédant un savoir-faire dans la production de thé et consigna dans un carnet les observations et techniques nécessaires à la culture du thé.

Le thé en Inde connaît alors un véritable succès. La jungle est progressivement remplacée par des plantations de théiers indiens tandis que dans d’autres régions comme dans la région du Darjeeling, on acclimate des théiers de Chine. Dès la fin du 19e siècle, les importations de thé d’Inde devancent celles de thé de Chine.

L’Inde est le second producteur mondial de thé après la Chine.

LE THÉ DE CEYLAN

Les thés du Sri Lanka sont plus connus sous le nom de thés de Ceylan en référence au nom du pays jusqu’en 1972.

Jusqu’à la fin du 19e siècle, l’île du sud de l’Inde se consacrait à la culture du caféier.  En 1869, un parasite ravage les cultures. Fort de leur expérience dans la culture du thé en Inde, les colons britanniques en profitèrent pour y développer les plantations de thé.

L’indépendance de Ceylan en 1948 bouleversa la production de thé. Les plantations furent nationalisées pour être de nouveau privatisées dans les années 90. La fragilisation de ce secteur a eu pour conséquence l’altération du savoir-faire et de la qualité des thés produits sur l’île.

Aujourd’hui, le Sri Lanka reste un acteur majeur dans la production de thé. Même si les théiers envahissent le paysage sri lankais, le thé est très discret au sein de la population locale. En effet, 95 % de la production de «l’île du thé » est destinée à l’exportation.

Partez à la découverte de nos thés d’Inde et de Ceylan

Ce remarquable Darjeeling issu de la première récolte du printemps s’est épanouit dans le prestigieux jardin d’Avongrove.

RÉVEIL À LONDRES
English breakfast

Ce thé noir produit à Ceylan fait partie du traditionnel petit-déjeuner anglais ! Sa liqueur cuivrée offre un goût corsé qui peut être adouci par un nuage de lait !

La légende de Bodhidharma,
le moine boudhiste d’origine indienne

Le thé est une grande source de mythes et de légendes. Une histoire différente de celle de l’Empereur Shennong relate l’origine du thé. Bodhidharma était un moine bouddhiste tamoul originaire du sud de l’Inde (483 –540 après JC).

Une première version raconte qu’au 6ème siècle le prince Dharma partit prêcher le bouddhisme en Chine. Lors de son périple, il enseigna la méditation et la culture de l’esprit.  Bodhidharma fit vœu de ne pas dormir pendant 9 ans afin de se consacrer à la prédication.  Au bout de quelques années, pris d’une somnolence, il s’arracha les paupières de colère et les jeta par terre ! Quelques années plus tard, il repassa sur le lieu où il avait jeté ses paupières et s’aperçut qu’un arbuste avait poussé. Il arracha quelques feuilles de l’arbre et les mâcha. Il constata aussitôt les vertus tonifiantes du thé dont les feuilles avaient le pouvoir de le maintenir éveillé.  Ainsi, les feuilles de thé lui donnèrent la force de poursuivre son engagement.

Une autre version dit qu’à la fin de sa vie, Bodhidharma, en état de méditation depuis plus de 9 ans, sentant la fatigue l’envahir eut la curiosité d’arracher des feuilles de l’arbuste qui poussait à côté de lui. Après les avoir mâchées, il s’aperçut de leur pouvoir tonifiant. Ces feuilles lui ont également permis de retrouver un état de concentration nécessaire à la méditation. On raconte qu’à la fin de ses 9 ans de méditation, Bodhidharma arriva à un état de grâce où il se confondit avec l’univers, comprenant et ressentant l’absolu !

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